À l’issue de sept semaines de négociations, plus de 40 heures de discussions ont abouti à un accord majoritaire signé avec les syndicats représentants les professions médicales et non-médicales.
Dialoguer pour agir. Grâce au travail d’@olivierveran et des syndicats majoritaires, le #SégurDeLaSanté apporte des solutions et des revalorisations salariales historiques pour bâtir l’hôpital de demain, assurer le traitement des patients et la juste rémunération des soignants. https://t.co/ayC6yqI03I
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) July 13, 2020
Annoncé par le Président de la République au plus fort de la crise sanitaire, le plan prévoit une enveloppe de 8,1 milliards € qui bénéficieront à 1,5 millions de personnels (médecins, infirmiers, aide soignants, services hospitaliers médicaux, administratifs et techniques, internes…).
Les mesures
Tous les personnels des hôpitaux et EHPAD publics ou privés non-lucratifs seront revalorisés de 218€ nets par mois.
Cette revalorisation interviendra nécessite de passer par loi et interviendra en deux temps. Une première revalorisation de 90 € nets par mois sera applicable à partir de septembre 2020, la seconde de 93 € à partir de mars 2021. 35 € liés à la revalorisation de la grille salariale s’ajouteront par ailleurs.
Rétroactive, la revalorisation sera effective sur la paie de janvier 2021, avec une rémunération complémentaire de 450 euros pour les mois de septembre 2020 à janvier 2021.
Une indemnité sera conférée à tous les médecins qui se consacrent au service public exclusif. Elle sera portée à 1 010 € bruts par mois, ce qui représente une augmentation de 300 à 700 €.
Il ne s’agit pas d’une prime, mais bien d’une revalorisation indiciaire, intégrée dans le salaire et comptant pour la retraite.
Cette revalorisation touchera aussi les personnels des hôpitaux du secteur privé lucratif, dont la rémunération sera augmentée de 160€ nets / mois.
Les accords concernent aussi les médecins et suppriment notamment les trois premiers échelons de début de carrière pour inciter les jeunes médecins à faire le choix de l’hôpital public.